De nombreux rejets apparaissent sur la souche du poirier de 150 ans abattu le 11 mars.
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Les rejets sont visibles de part et d’autre de la souche. Celui de gauche dépasse déjà 50 cm. Photo 1er juillet 2020, Aurillac, France.
En l’espace de trois mois et demi, le poirier de 150 ans du centre-ville d’Aurillac abattu le 11 mars pour laisser place à une construction a significativement commencé sa repousse.
Ces rejets sont l’opportunité de conserver une trace vivante de l’histoire ancienne des prés et jardins productifs de la ville d’Aurillac.
En effet, d’après Evelyne Leterme, directrice du Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine, le système racinaire est toujours là. Greffer un nouveau poirier sur un de ces rejets permettrait d’obtenir “un très bel arbre d’ici dix ans”.
Construire une maison individuelle à la place de cet arbre, c’est rompre une partie du lien de la ville avec son passé agricole monastique. Le permis de construire sera-t-il accordé?
J’apprends ce jour que le permis de construire a été accordé le 15 mai 2020. On s’y attendait, le projet était en cours de finalisation.